Fabien Jacquelin
Doublage
Voix
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Au cœur du cerveau (6x42' France 5)
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Ben-Hur
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Blind Sun
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Pyros
Narration & Voice-over
E=MC2
Narration & Voice-over
Extreme make over
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Fear Factor
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Hitler la folie d'un homme
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L'Algérie française
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La grande Catherine
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La lavande
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Le chocolat
Narration & Voice-over
Les révoltés du vol 93
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Queers
Narration & Voice-over
Room Raiders
Narration & Voice-over
Voix du Dancing Show (France 2)
Télé-réalité
Tiny House Nation
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Duck Dynasty
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Pawn Stars
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Storage Wars
Voice-over
Yukon Gold
Formation
1997/1998 : Cours Périmony
1999/2001 : Chant classique avec Jean Capocci (Baryton-basse)
1998/2001 : Cours Jean-Laurent Cochet
1999/2001 : Chant classique avec Jean Capocci (Baryton-basse)
1998/2001 : Cours Jean-Laurent Cochet
Discographie
2000 Enregistrement d'un disque de fables de La Fontaine
Théâtre
2002 "Doit-on le dire ?" de Labiche, spectacle avec couplets chantés. Au Théâtre Mouffetard. Nomination Molière 2003 du meilleur spectacle musical
1999/2002 "Chat en Poche" de Feydeau et mise en scène de J-L Cochet. Au Festival d'Anjou, Théâtre Mouffetard (5ème arrdt), tournée en France, Suisse, Luxembourg, Tunisie, Liban, Ile Maurice
2000 "Les Fausses Confidences". Festival de Mandelieu
2000 "La Parisienne". Théâtre de Saint-Cloud
1999/2002 "Chat en Poche" de Feydeau et mise en scène de J-L Cochet. Au Festival d'Anjou, Théâtre Mouffetard (5ème arrdt), tournée en France, Suisse, Luxembourg, Tunisie, Liban, Ile Maurice
2000 "Les Fausses Confidences". Festival de Mandelieu
2000 "La Parisienne". Théâtre de Saint-Cloud
Interview
R.S : Bonjour Fabien. Lorsqu'on est comédien c'est forcément le résultat d'un parcours plus ou moins long ! Quel a été le tien ?
F.J : Le mien a été plutôt court finalement, même si c'est toute notre vie qu'on inscrit dans ce métier, souvent de manière inconsciente, et qui enrichit notre sensibilité. Comme tant d'autres, je suis arrivé à Paris à 20 ans pour prendre des cours de théâtre, ne connaissant rien ni personne, amoureux des mots de Hugo, Musset et les autres, découverts tardivement. Je lisais des pièces, j'allais au théâtre et au cinéma pratiquement tous les jours. Et, grâce à de bons professeurs, j'ai appris mon métier de comédien. Celui du théâtre plus particulièrement, qui en est la base. Et puis j'ai eu la chance d'être engagé très rapidement, d'être beaucoup sur scène, de faire des tournées, et c'était parti !
R.S : Je pense que suivre une formation ne peut aider que si l'on a des prédispositions à la base ?
F.J : Oui bien sûr, mais il me semble que la seule "prédisposition" indispensable pour faire ce métier c'est la sensibilité. Ensuite chacun y met des choses différentes et commence ce métier pour des raisons plus ou moins bonnes. La vie se charge de faire le tri. Moi j'étais sorti de quelques spectacles si plein d'émotions, d'envies, de vie et si loin de la réalité quotidienne qui m'ennuyait que j'ai voulu à mon tour transmettre ça et vivre plus intensément, à la recherche de cet idéal, autrement.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
F.J : Par l'intermédiaire de l'un de mes partenaires de théâtre, Jean-Pierre Leroux, qui m'a ouvert les portes des studios puis de la gentillesse de quelques directeurs de plateau qui ont bien voulu me donner une chance et me former au fil du temps. Car l'une des spécificités du doublage est son aspect technique. Compte tenu des temps impartis, il faut, outre une bonne élocution bien entendu, maîtriser toutes les subtilités techniques. Ça prend du temps pour en être totalement libéré, si tant est qu'on puisse l'être un jour.
R.S : Se glisser dans la peau d'acteurs étrangers c'est un peu magique, non ?
F.J : Magique n'est pas le mot. Il faut rester humbles, nous ne créons rien. Nous essayons seulement avec plus ou moins de talent de rendre audible et de restituer aussi fidèlement que possible en français l'émotion que nous avons pu percevoir en version originale. Etant entendu qu'il s'agit toujours d'une adaptation, qu'il faut assumer, répondant à des codes de pensées et d'expressions par définition légèrement différents d'une langue à l'autre. Pour autant c'est un travail passionnant qui demande une acuité et une disponibilité très importantes. Et il faut bien avouer que c'est flatteur d'entendre sa voix dans de bons films et de participer modestement à la qualité voire au succès d'un documentaire, d'un film ou d'une série.
R.S : Que t'apporte cette branche de la profession par rapport aux autres ?
F.J : L'éventail de ce qui nous est proposé de jouer est infiniment plus large et varié que tout ce qui pourrait nous être proposé de jouer au théâtre ou au cinéma. On est amené à devoir jouer les situations les plus insensées et apparemment les plus éloignées de nous. Apparemment seulement, car nous portons en chacun de nous des joies, des peurs, des angoisses, des folies qu'il nous est ainsi possible d'exprimer. La voix seule, débarrassée de son corps, favorise cela et nous permet d'aborder ou de revenir aux autres disciplines fort de ces expériences.
R.S : Si tu devais donner une définition globale de ton métier, que dirais-tu ?
F.J : Je dirais qu'il faut l'aimer car bien sûr il est difficile, mais la vie l'est plus encore. Il faut aimer apprendre, savoir recommencer, travailler.
R.S : Quelles sont tes hobbies ?
F.J : La musique m'aide à vivre. Classique d'abord, mais aussi les autres. La danse également. Classique là encore, mais aussi les autres. Et puis bien sûr le théâtre, le cinéma, la gastronomie, le sport, mes chats et la télévision que je regarde décidément trop !
R.S : Merci beaucoup Fabien.
Interview de février 2007
F.J : Le mien a été plutôt court finalement, même si c'est toute notre vie qu'on inscrit dans ce métier, souvent de manière inconsciente, et qui enrichit notre sensibilité. Comme tant d'autres, je suis arrivé à Paris à 20 ans pour prendre des cours de théâtre, ne connaissant rien ni personne, amoureux des mots de Hugo, Musset et les autres, découverts tardivement. Je lisais des pièces, j'allais au théâtre et au cinéma pratiquement tous les jours. Et, grâce à de bons professeurs, j'ai appris mon métier de comédien. Celui du théâtre plus particulièrement, qui en est la base. Et puis j'ai eu la chance d'être engagé très rapidement, d'être beaucoup sur scène, de faire des tournées, et c'était parti !
R.S : Je pense que suivre une formation ne peut aider que si l'on a des prédispositions à la base ?
F.J : Oui bien sûr, mais il me semble que la seule "prédisposition" indispensable pour faire ce métier c'est la sensibilité. Ensuite chacun y met des choses différentes et commence ce métier pour des raisons plus ou moins bonnes. La vie se charge de faire le tri. Moi j'étais sorti de quelques spectacles si plein d'émotions, d'envies, de vie et si loin de la réalité quotidienne qui m'ennuyait que j'ai voulu à mon tour transmettre ça et vivre plus intensément, à la recherche de cet idéal, autrement.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
F.J : Par l'intermédiaire de l'un de mes partenaires de théâtre, Jean-Pierre Leroux, qui m'a ouvert les portes des studios puis de la gentillesse de quelques directeurs de plateau qui ont bien voulu me donner une chance et me former au fil du temps. Car l'une des spécificités du doublage est son aspect technique. Compte tenu des temps impartis, il faut, outre une bonne élocution bien entendu, maîtriser toutes les subtilités techniques. Ça prend du temps pour en être totalement libéré, si tant est qu'on puisse l'être un jour.
R.S : Se glisser dans la peau d'acteurs étrangers c'est un peu magique, non ?
F.J : Magique n'est pas le mot. Il faut rester humbles, nous ne créons rien. Nous essayons seulement avec plus ou moins de talent de rendre audible et de restituer aussi fidèlement que possible en français l'émotion que nous avons pu percevoir en version originale. Etant entendu qu'il s'agit toujours d'une adaptation, qu'il faut assumer, répondant à des codes de pensées et d'expressions par définition légèrement différents d'une langue à l'autre. Pour autant c'est un travail passionnant qui demande une acuité et une disponibilité très importantes. Et il faut bien avouer que c'est flatteur d'entendre sa voix dans de bons films et de participer modestement à la qualité voire au succès d'un documentaire, d'un film ou d'une série.
R.S : Que t'apporte cette branche de la profession par rapport aux autres ?
F.J : L'éventail de ce qui nous est proposé de jouer est infiniment plus large et varié que tout ce qui pourrait nous être proposé de jouer au théâtre ou au cinéma. On est amené à devoir jouer les situations les plus insensées et apparemment les plus éloignées de nous. Apparemment seulement, car nous portons en chacun de nous des joies, des peurs, des angoisses, des folies qu'il nous est ainsi possible d'exprimer. La voix seule, débarrassée de son corps, favorise cela et nous permet d'aborder ou de revenir aux autres disciplines fort de ces expériences.
R.S : Si tu devais donner une définition globale de ton métier, que dirais-tu ?
F.J : Je dirais qu'il faut l'aimer car bien sûr il est difficile, mais la vie l'est plus encore. Il faut aimer apprendre, savoir recommencer, travailler.
R.S : Quelles sont tes hobbies ?
F.J : La musique m'aide à vivre. Classique d'abord, mais aussi les autres. La danse également. Classique là encore, mais aussi les autres. Et puis bien sûr le théâtre, le cinéma, la gastronomie, le sport, mes chats et la télévision que je regarde décidément trop !
R.S : Merci beaucoup Fabien.
Interview de février 2007