R.S : Bonjour Meaghan.

M.D : Salut Reynald ! Quelle joie de faire cette interview.

R.S : J’ai envie, avant toute chose, de te demander quelle est l’origine de ton nom !

M.D : Ah, j’ai des joyeuses racines bretonnes et celtes pour mon prénom. Pour le nom de famille, mon père m’a fait croire durant 10 ans que nous étions d’origine juive avec le "-raël". Finalement, c’est flamand et c’est vachement moins glamour ! (rires)

R.S : Comment as-tu commencé ton parcours de comédienne ?

M.D : Quand j’ai compris que je ne pourrais jamais être "Basketteur professionnel de NBA", j’ai dû trouver autre chose. J’avais une prof de français qui ressemblait à Calamity Jane que j’adorais. Elle m’a conseillé le théâtre, ce que j’ai fait dès le lycée. Et quelle idée extraordinaire ! Je n’ai plus jamais quitté les planches et j’ai redécouvert le plaisir du collectif, de la team, avec une troupe.

R.S : Pour un spectacle que tu as joué, tu indiques "coaching Séverine Caillaux" et pour 2 autres, "coaching Stéphane Russel". Sauf erreur de ma part, il s’agissait de spectacles d’improvisations. En quoi consiste un coaching dans ces cas-là, et que t’apporte l’improvisation ?

M.D : Effectivement ! Quand j’indique coaching, c’est parce que la personne a eu l’idée du concept que nous allons improviser. Les coachings servent d’abord à créer un esprit de troupe, à se connecter les uns et les autres pour mieux communiquer sur scène et se comprendre au moindre coup d’œil. Ils servent aussi à réviser des thèmes, des enjeux et faire des trainings (donc de l’impro sans public). Pour ce que ça m’apporte ? Tellement de choses : liberté, jeu, plaisir ! On développe également beaucoup de réflexions sur la trame scénaristique d’une histoire. Pratique quand on écrit...

R.S : Tu es également auteure et tu as co-écrit deux choses. Comment se passe une co-écriture ?

M.D : C’est génial ! On s’apporte tellement de choses. Souvent, on développe le pitch, les personnages ensemble. Puis on s’attaque séparément au début de la pièce. Si nos écrits se ressemblent : bingo ! On est en phase et on continue.

R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?

M.D : J’ai déjà le sourire. Après avoir joué dans La Cagnotte avec Thierry Jahn, Céline Ronté, Xavier Fagnon, Christophe Lemoine, Vincent Ropion et Barbara Tissier, tu comprends très vite comment. Bon sang, quelle chance !

R.S : Etait-ce une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu as débuté ?

M.D : Oh que oui ! Je suis une fada du doublage depuis toujours. J’avais déjà eu le bonheur de commencer le doublage par-ci par-là à la fin de mes études de théâtre. J’ai rencontré mes idoles et aujourd’hui, je travaille avec elles. Pas toutes, encore (rires). Je n’ai jamais perdu mon objectif doublage et je vis un rêve éveillé. C’est un métier extraordinaire où l’on apprend en permanence.

R.S : Quels sont tes loisirs ?

M.D : J’adore chanter Brassens sur ma guitare, les bars avec les copains, les voyages à sac-à-dos ainsi que tout ce qui a à voir avec les sensations fortes (les copains de La Cagnotte que je conduis en tournée te confirmeront que j’aime peut-être un peu trop la vitesse).

R.S : Merci beaucoup Meaghan.

M.D : Merci à toi Reynald ! Tu concrétises mes rêves.

Interview de mars 2020