Caroline Espargilière
Genres :
Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë
Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Anglais avec accent britannique
Accents :
Anglais
Doublage
Formation
2005/2008 : Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique avec : Andrzej Seweryn, Dominique Valadié, Nada Strancar, Daniel Mesguich, Jean-Michel Rabeux, Mario Gonzalez, Bernard Sobel, Jacques Rebotier, Emilie Deleuze, Sophie Fillières et Emmanuel Mouret
2003/2005 : Ecole Charles Dullin (Paris) dirigée par Bernard Pigot et Robin Renucci
2002/2003 : Kenyon Collège (USA) : jeu, mise en scène, écriture dramatique et chant
Hypokhâgne, Licence Anglais LLC
2003/2005 : Ecole Charles Dullin (Paris) dirigée par Bernard Pigot et Robin Renucci
2002/2003 : Kenyon Collège (USA) : jeu, mise en scène, écriture dramatique et chant
Hypokhâgne, Licence Anglais LLC
Chant
Lyrique, opérette, variété (soprano)
Cinéma
2010 "The Hunters" réalisé par Chris Briant. SéLecTIon officieLLe festival de Gérardmer
Courts métrages
2016 "Petit Eloge de la Nuit" réalisé par Gérald Garutti
2008 "Fais-moi plaisir" réalisé par Emmanuel Mouret & Djibril Glissant
2007 "L'Accroissement du désert" réalisé par Jonathan Desoindre
2007 "Le Prince Charmant ?" réalisé par Ibtissame Bouchaddi
2008 "Fais-moi plaisir" réalisé par Emmanuel Mouret & Djibril Glissant
2007 "L'Accroissement du désert" réalisé par Jonathan Desoindre
2007 "Le Prince Charmant ?" réalisé par Ibtissame Bouchaddi
Langues
Anglais (bilingue), Allemand (notions), Russe (notions)
Publicités
2017 "Orange : Les Spoileuses" réalisé par Martin Kalina
Radio
2013 "Plus simple que ça... on meurt" de Jean-Christophe Tixier (fiction France Inter)
2012 "Révolution dans les sixties : la minijupe" de Caroline de Kergariou (fiction France Inter)
2011 "Hôtel du crime, chambre 813" d'Olivier Marvaud (fiction France Inter)
2008 "Farben" de Mathieu Bertholet (fiction France Culture) "Prix Italia 2009"
2008 "Machiavélib" de Jacques Chaussepied (fiction France Inter)
2008 "Les Enfants Gâtés" d'Eric Forestier (fiction France Culture)
2008 "Les Anonymes anonymes" de Pierre Senges (fiction France Inter)
2008 "Pourquoi ce titre ?" de Philippe Garbit (fiction France Inter)
2012 "Révolution dans les sixties : la minijupe" de Caroline de Kergariou (fiction France Inter)
2011 "Hôtel du crime, chambre 813" d'Olivier Marvaud (fiction France Inter)
2008 "Farben" de Mathieu Bertholet (fiction France Culture) "Prix Italia 2009"
2008 "Machiavélib" de Jacques Chaussepied (fiction France Inter)
2008 "Les Enfants Gâtés" d'Eric Forestier (fiction France Culture)
2008 "Les Anonymes anonymes" de Pierre Senges (fiction France Inter)
2008 "Pourquoi ce titre ?" de Philippe Garbit (fiction France Inter)
Théâtre
2016/2018 "Trissotin ou les femmes savantes" de Molière - mise en scène de Macha Makeïeff, dans le rôle d'Armande. Théâtre National de la Criée et tournée France et Chine
2016/2017 "Insolite comme toute chose ordinaire" mise en scène Collectif L'Art au Quotidien. Centre National de la Rue en Nouvelle-Aquitaine
2014/2015 "Diptyque : Agnès" de Catherine Anne & L'Ecole des femmes de Molière - mise en scène de Catherine Anne. Théâtre des Quartiers d'Ivry (+ tournée TNP, TNBA, Comédie de Picardie...)
2012/2013 "Les Trois Parques m'attendent dans le parking" de Jacques Rebotier - mise en scène & musique de Jacques Rebotier. Théâtre Nanterre-Amandiers & Théâtre Vidy-Lausanne (+ tournée)
2012/2013 "Silence Travail" de Christelle Evita - mise en scène Hélène Poitevin. Confluences (Paris) & Théâtre 95 (Cergy-Pontoise)
2010/2012 "Le Malade Imaginaire" de Molière - mise en scène d'Alain Gautré & musique de Stéphanie Gibert, dans le rôle d'Angélique. Théâtre de l’Ouest Parisien (tournée 50 dates)
2008/2013 "Après la Pluie" de Sergi Belbel - mise en scène de Rodolphe Corrion, dans le rôle de la Secrétaire Blonde. Festival d’Avignon 2009 & 2010 (+ tournée)
2008/2009 "La Revanche du Dodo" de Jacques Rebotier - mise en scène et musique de Jacques Rebotier. Théâtre Gérard Philipe CDN de Saint-Denis, au CDR de Tours & au Grand T à Nantes
2008/2009 "Sainte Jeanne des abattoirs" de Bertolt Brecht - mise en scène de Bernard Sobel. MC 93 Bobigny & au Théâtre Dijon Bourgogne
2007 "Opérette" de Witold Gombrowicz - mise en scène de Jean-Michel Rabeux & musique de Cyrus Hordé, dans le rôle de Maître Flor. CNSAD
2016/2017 "Insolite comme toute chose ordinaire" mise en scène Collectif L'Art au Quotidien. Centre National de la Rue en Nouvelle-Aquitaine
2014/2015 "Diptyque : Agnès" de Catherine Anne & L'Ecole des femmes de Molière - mise en scène de Catherine Anne. Théâtre des Quartiers d'Ivry (+ tournée TNP, TNBA, Comédie de Picardie...)
2012/2013 "Les Trois Parques m'attendent dans le parking" de Jacques Rebotier - mise en scène & musique de Jacques Rebotier. Théâtre Nanterre-Amandiers & Théâtre Vidy-Lausanne (+ tournée)
2012/2013 "Silence Travail" de Christelle Evita - mise en scène Hélène Poitevin. Confluences (Paris) & Théâtre 95 (Cergy-Pontoise)
2010/2012 "Le Malade Imaginaire" de Molière - mise en scène d'Alain Gautré & musique de Stéphanie Gibert, dans le rôle d'Angélique. Théâtre de l’Ouest Parisien (tournée 50 dates)
2008/2013 "Après la Pluie" de Sergi Belbel - mise en scène de Rodolphe Corrion, dans le rôle de la Secrétaire Blonde. Festival d’Avignon 2009 & 2010 (+ tournée)
2008/2009 "La Revanche du Dodo" de Jacques Rebotier - mise en scène et musique de Jacques Rebotier. Théâtre Gérard Philipe CDN de Saint-Denis, au CDR de Tours & au Grand T à Nantes
2008/2009 "Sainte Jeanne des abattoirs" de Bertolt Brecht - mise en scène de Bernard Sobel. MC 93 Bobigny & au Théâtre Dijon Bourgogne
2007 "Opérette" de Witold Gombrowicz - mise en scène de Jean-Michel Rabeux & musique de Cyrus Hordé, dans le rôle de Maître Flor. CNSAD
Interview
R.S : Bonjour Caroline.
C.E : Bonjour Reynald !
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
C.E : Après de nombreuses tergiversations du type "Mon-Dieu-pince-moi-si-je rêve-est-ce-que-je-suis-bien-sûre-de-vouloir-devenir-comédienne", je me suis enfin lancée dans le grand bain et je suis partie me former aux Etats-Unis, puis à l'école Charles Dullin à Paris, puis au Conservatoire National dont je suis sortie en 2008. Depuis du théâtre, des spectacles musicaux, de la radio, du doublage... Des univers éclectiques qu'en tant que comédien on cherche à traverser à tout prix ou qui viennent à nous parfois par un jeu de rencontres mystérieux et joyeux.
R.S : As-tu le sentiment que ton passage au Conservatoire a été déterminant pour toi, à quelque égard que ce soit ?
C.E : Oui. En vérité à un tas de niveaux. D'abord parce que réussir ce concours a donné de la crédibilité à mon projet auprès de ma famille. Et ensuite parce que j'y ai fait des rencontres déterminantes, tant au niveau amical que professionnel. C'est aussi un lieu chargé d'histoire qui a existé avant nous et qui perdurera sans nous. Une maison avec des enseignants exigeants et un théâtre du 19ème siècle beau comme un camion.
R.S : Ton expérience au Kenyon College (aux USA) te permet-elle de dire que l'apprentissage et l'approche du jeu des Américains sont différents ou au contraire similaires à ceux des Français ?
C.E : Je ne sais pas si l'année que j'ai passée là-bas est suffisante pour avoir la réponse à une question aussi intéressante que complexe. Mais je pense que oui, il y a d'énormes différences. Leur approche artistique est marquée par l'Actors Studio, ce qui peut être très intéressant mais parfois réducteur au regard de toutes les possibilités qui s'offrent à l'acteur. Je n'ai fait que de la scène aux USA, mais je pense que leur approche se révèle terriblement efficace au niveau cinématographique.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
C.E : Il y avait une annonce ouverte au public publiée dans le journal : Disney cherchait une amatrice pour donner sa voix à un personnage dans son prochain dessin animé. Il y avait eu 5000 candidatures et j'ai eu l'immense joie d'être conviée à Dubbing Brothers parmi les 20 dernières candidates et de pénétrer un studio pour la première fois. Je n'ai pas eu le rôle mais Barbara Tissier m'a donné son numéro et m'a dit "Appelle-moi". La deuxième fée de mon parcours c'est Nathalie Raimbault qui m'a confié après quelques rencontres un rôle important dans "Dr House" en ciblant immédiatement ma personnalité et son extravagance. C'est à son contact et à celui de toute l'équipe que je me suis formée.
R.S : As-tu eu l'occasion de te rendre compte comment on envisage le doublage aux Etats-Unis, si toutefois on y pense seulement ?
C.E : Eh non ! Pas du tout. En fait je ne sais pas. Il est vrai que les américains ont hautement conscience qu'ils parlent la langue la plus utilisée de la planète.
R.S : Quel sentiment avais-tu toi-même sur cette activité avant de la pratiquer ?
C.E : Un sentiment... très positif ! Depuis que je suis en âge de comprendre ce que c'est que le doublage, j'ai une admiration sans borne pour un membre de ma famille qui fait ce métier avec un talent de dingue. Du coup, j'ai abordé le doublage avec une dimension de rêve, si j'ose dire. C'était l'effet que ça me faisait quand enfant je faisais le rapprochement entre mon dessin animé préféré et mon oncle en chair et en os.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
C.E : La salsa cubaine, manger ce que d'autres personnes ont cuisiné pour moi (parce que ça serait suicidaire de tenter l'inverse), et lire des livres bizarres sur l'ésotérisme (je lâche tout, Reynald, comme tu peux le constater).
R.S : Merci beaucoup Caroline.
C.E : Merci à toi !
Interview d'avril 2016
C.E : Bonjour Reynald !
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
C.E : Après de nombreuses tergiversations du type "Mon-Dieu-pince-moi-si-je rêve-est-ce-que-je-suis-bien-sûre-de-vouloir-devenir-comédienne", je me suis enfin lancée dans le grand bain et je suis partie me former aux Etats-Unis, puis à l'école Charles Dullin à Paris, puis au Conservatoire National dont je suis sortie en 2008. Depuis du théâtre, des spectacles musicaux, de la radio, du doublage... Des univers éclectiques qu'en tant que comédien on cherche à traverser à tout prix ou qui viennent à nous parfois par un jeu de rencontres mystérieux et joyeux.
R.S : As-tu le sentiment que ton passage au Conservatoire a été déterminant pour toi, à quelque égard que ce soit ?
C.E : Oui. En vérité à un tas de niveaux. D'abord parce que réussir ce concours a donné de la crédibilité à mon projet auprès de ma famille. Et ensuite parce que j'y ai fait des rencontres déterminantes, tant au niveau amical que professionnel. C'est aussi un lieu chargé d'histoire qui a existé avant nous et qui perdurera sans nous. Une maison avec des enseignants exigeants et un théâtre du 19ème siècle beau comme un camion.
R.S : Ton expérience au Kenyon College (aux USA) te permet-elle de dire que l'apprentissage et l'approche du jeu des Américains sont différents ou au contraire similaires à ceux des Français ?
C.E : Je ne sais pas si l'année que j'ai passée là-bas est suffisante pour avoir la réponse à une question aussi intéressante que complexe. Mais je pense que oui, il y a d'énormes différences. Leur approche artistique est marquée par l'Actors Studio, ce qui peut être très intéressant mais parfois réducteur au regard de toutes les possibilités qui s'offrent à l'acteur. Je n'ai fait que de la scène aux USA, mais je pense que leur approche se révèle terriblement efficace au niveau cinématographique.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
C.E : Il y avait une annonce ouverte au public publiée dans le journal : Disney cherchait une amatrice pour donner sa voix à un personnage dans son prochain dessin animé. Il y avait eu 5000 candidatures et j'ai eu l'immense joie d'être conviée à Dubbing Brothers parmi les 20 dernières candidates et de pénétrer un studio pour la première fois. Je n'ai pas eu le rôle mais Barbara Tissier m'a donné son numéro et m'a dit "Appelle-moi". La deuxième fée de mon parcours c'est Nathalie Raimbault qui m'a confié après quelques rencontres un rôle important dans "Dr House" en ciblant immédiatement ma personnalité et son extravagance. C'est à son contact et à celui de toute l'équipe que je me suis formée.
R.S : As-tu eu l'occasion de te rendre compte comment on envisage le doublage aux Etats-Unis, si toutefois on y pense seulement ?
C.E : Eh non ! Pas du tout. En fait je ne sais pas. Il est vrai que les américains ont hautement conscience qu'ils parlent la langue la plus utilisée de la planète.
R.S : Quel sentiment avais-tu toi-même sur cette activité avant de la pratiquer ?
C.E : Un sentiment... très positif ! Depuis que je suis en âge de comprendre ce que c'est que le doublage, j'ai une admiration sans borne pour un membre de ma famille qui fait ce métier avec un talent de dingue. Du coup, j'ai abordé le doublage avec une dimension de rêve, si j'ose dire. C'était l'effet que ça me faisait quand enfant je faisais le rapprochement entre mon dessin animé préféré et mon oncle en chair et en os.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
C.E : La salsa cubaine, manger ce que d'autres personnes ont cuisiné pour moi (parce que ça serait suicidaire de tenter l'inverse), et lire des livres bizarres sur l'ésotérisme (je lâche tout, Reynald, comme tu peux le constater).
R.S : Merci beaucoup Caroline.
C.E : Merci à toi !
Interview d'avril 2016