Fabrice Trojani
Doublage
Voix
Documentaire
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Monopoly Empire
Courts métrages
2012 "Les Fantastiques Aventures d'Athanase : Athanase
2012 "Dice" : White t-shirt
2012 "Dice" : White t-shirt
Théâtre
2009 "Roméo et Juliette" de William Shakespeare - mise en scène de L. Harrous. Théâtre du Gymnase : "Benvolio"
Interview
R.S : Bonjour Fabrice.
F.T : Bonjour Reynald !
R.S : Peux-tu parler de ton parcours de comédien ?
F.T : Etant "enfant de la balle", ce métier je l'ai pris au rebond assez rapidement. Maintenant si je me concentre un peu, Louis de Funès, Patrick Dewaere, Belmondo, nos bons vieux classiques français, Jerry Lewis, De Niro, Pacino, leurs bons vieux classiques aux américains, y sont aussi pour beaucoup. Après un parcours dit "classique" dans plusieurs écoles d'art dramatique dont une aux USA, l'aventure du comédien a démarré pour moi avec quelques courts métrages, pièces de théâtre, pubs télé (voix), doublages, participation sur des (j'espère) futurs programmes courts. 17 ans plus tard me voilà encore dans cette "Cour des miracles qu'est le monde du spectacle".
R.S : En tournage les rôles sont-ils abordés différemment par rapport à la scène ?
F.T : Le théâtre offre un contexte totalement différent du cinéma. Pour ce qui est d'aborder les personnages, je dirais que chacun d'entre nous a son petit truc, il existe autant de façons de faire que de comédiens pour y arriver.
R.S : Comment se sont passés tes premiers pas dans le doublage ?
F.T : Ayant certains chromosomes se rapprochant de mon très cher père (Michel Bedetti), que j'embrasse fort, ayant commencé ado, bénéficiant des années où les séries d'ado pullulaient, ayant été embarqué dans la même génération que les Tomassian, Pousséo, Reignoux et consorts, je te dirais à l'ancienne, doucement mais sûrement, (on pouvait, en 96-97, on avait le temps), j'ai gravi les échelons. Il faut prouver autant que les autres, voire peut être même plus, j'espère avoir accompli la chose...
R.S : Que ressens-tu en entendant une autre personne parler avec ta voix ?
F.T : Au tout début c'était parfois bizarre car nouveau, surprenant car inaudible. Après avec les rencontres (rôles, directeurs de plateau), les années, les échecs, les réussites, j'ai appris à l'écouter, la travailler, puis l'oublier complètement.
R.S : Le public aime la fidélité entre les comédiens étrangers et les voix françaises. Qu'en penses-tu ?
F.T : En amour certains restent fidèles, je n'en pense que du bien. On peut doubler un comédien dans 1 film, 2, 3, 10 ans, puis ne plus jamais le recroiser. Nous ne sommes qu'un "maillon de la chaîne".
R.S : Y a-t-il une différence entre le doublage d'un personnage animé et celui d'un acteur ?
F.T : Oui, simplement parce que les situations créées dans les dessins animés, la folie de certains personnages, donnent lieu à des choses qu'on ne pourrait pas faire avec des humains. Je n'ai pas eu la chance de participer aux grands films Disney ou autres blockbusters 3D animés mais je l'ai eue sur des plus petits formats pour la télé comme les "Digimons" ou, plus récemment, sur "La fourmi rouge" ou "Phinéas et Ferb". J'adore ! Car cela appelle le petit garçon caché au fond de moi, au fond de nous tous ! En plus, quand des amis devenus papas aujourd'hui m'envoient des SMS me disant qu'ils rigolent avec leurs enfants devant ces programmes et leurs personnages, au fond de moi le petit garçon jubile...
R.S : Qu'est-ce qui te plaît particulièrement dans le doublage ?
F.T : (version philosophique) L'abandon du "je" pour que le "jeu" de l'autre (le comédien original) soit le plus proche de la V.O.
(version plus classique) Jouer des rôles qui dans la vraie vie seraient inenvisageables.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
F.T : L'art sous plusieurs formes. La contemplation. Les voyages. Le yoga.
R.S : Merci beaucoup Fabrice.
F.T : J'y suis pour rien, c'est toi, merci !
Interview d'avril 2013
F.T : Bonjour Reynald !
R.S : Peux-tu parler de ton parcours de comédien ?
F.T : Etant "enfant de la balle", ce métier je l'ai pris au rebond assez rapidement. Maintenant si je me concentre un peu, Louis de Funès, Patrick Dewaere, Belmondo, nos bons vieux classiques français, Jerry Lewis, De Niro, Pacino, leurs bons vieux classiques aux américains, y sont aussi pour beaucoup. Après un parcours dit "classique" dans plusieurs écoles d'art dramatique dont une aux USA, l'aventure du comédien a démarré pour moi avec quelques courts métrages, pièces de théâtre, pubs télé (voix), doublages, participation sur des (j'espère) futurs programmes courts. 17 ans plus tard me voilà encore dans cette "Cour des miracles qu'est le monde du spectacle".
R.S : En tournage les rôles sont-ils abordés différemment par rapport à la scène ?
F.T : Le théâtre offre un contexte totalement différent du cinéma. Pour ce qui est d'aborder les personnages, je dirais que chacun d'entre nous a son petit truc, il existe autant de façons de faire que de comédiens pour y arriver.
R.S : Comment se sont passés tes premiers pas dans le doublage ?
F.T : Ayant certains chromosomes se rapprochant de mon très cher père (Michel Bedetti), que j'embrasse fort, ayant commencé ado, bénéficiant des années où les séries d'ado pullulaient, ayant été embarqué dans la même génération que les Tomassian, Pousséo, Reignoux et consorts, je te dirais à l'ancienne, doucement mais sûrement, (on pouvait, en 96-97, on avait le temps), j'ai gravi les échelons. Il faut prouver autant que les autres, voire peut être même plus, j'espère avoir accompli la chose...
R.S : Que ressens-tu en entendant une autre personne parler avec ta voix ?
F.T : Au tout début c'était parfois bizarre car nouveau, surprenant car inaudible. Après avec les rencontres (rôles, directeurs de plateau), les années, les échecs, les réussites, j'ai appris à l'écouter, la travailler, puis l'oublier complètement.
R.S : Le public aime la fidélité entre les comédiens étrangers et les voix françaises. Qu'en penses-tu ?
F.T : En amour certains restent fidèles, je n'en pense que du bien. On peut doubler un comédien dans 1 film, 2, 3, 10 ans, puis ne plus jamais le recroiser. Nous ne sommes qu'un "maillon de la chaîne".
R.S : Y a-t-il une différence entre le doublage d'un personnage animé et celui d'un acteur ?
F.T : Oui, simplement parce que les situations créées dans les dessins animés, la folie de certains personnages, donnent lieu à des choses qu'on ne pourrait pas faire avec des humains. Je n'ai pas eu la chance de participer aux grands films Disney ou autres blockbusters 3D animés mais je l'ai eue sur des plus petits formats pour la télé comme les "Digimons" ou, plus récemment, sur "La fourmi rouge" ou "Phinéas et Ferb". J'adore ! Car cela appelle le petit garçon caché au fond de moi, au fond de nous tous ! En plus, quand des amis devenus papas aujourd'hui m'envoient des SMS me disant qu'ils rigolent avec leurs enfants devant ces programmes et leurs personnages, au fond de moi le petit garçon jubile...
R.S : Qu'est-ce qui te plaît particulièrement dans le doublage ?
F.T : (version philosophique) L'abandon du "je" pour que le "jeu" de l'autre (le comédien original) soit le plus proche de la V.O.
(version plus classique) Jouer des rôles qui dans la vraie vie seraient inenvisageables.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
F.T : L'art sous plusieurs formes. La contemplation. Les voyages. Le yoga.
R.S : Merci beaucoup Fabrice.
F.T : J'y suis pour rien, c'est toi, merci !
Interview d'avril 2013