Ilana Castro
Doublage
Voix
Jouets
Tomy Dino Train
Livre audio
Le doute (de S.K Tremayne)
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Adaptation
animation
Formation
1997 Certificate in advanced english (Cambridge University) / Maîtrise
1996/1997 Cours Florent
1996 : Maîtrise d'anglais (Paris X)
1994/1995 Studio Pygmalion
1992 : Baccalauréat A1 (mention bien)
Stages : Actor's Studio / VO.VF
1996/1997 Cours Florent
1996 : Maîtrise d'anglais (Paris X)
1994/1995 Studio Pygmalion
1992 : Baccalauréat A1 (mention bien)
Stages : Actor's Studio / VO.VF
Interview
R.S : Bonjour Ilana.
I.C : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu compris que tu serais un jour comédienne ?
I.C : Déjà petite, je m'amusais à faire le clown à la maison, à imiter mes professeurs et certains acteurs que j'aimais. J'aimais "faire le show" et avoir mon public ! Un été, en vacances, j'avais même organisé un spectacle de numéros muets en plein air avec mes camarades. La comédie est donc venue tout naturellement dans mon parcours, comme un hobby au départ, et le hobby a pris de plus en plus le pas sur le reste...
R.S : La formation est-elle une étape primordiale ?
I.C : Je pense qu'elle apporte les bases nécessaires à un comédien, la culture théâtrale minimum, elle permet de savoir quelles sont ses aptitudes et ses préférences artistiques, le(s) registre(s) dans le(s)quel(s) on se sent le plus à l'aise, et la formation permet d'acquérir une technique qui développe le savoir-faire d'un comédien. En ce sens oui, la formation est à recommander, et enrichissante.
R.S : Le doublage est arrivé dans ta vie de quelle façon ?
I.C : Un jour en parlant avec un ami de ce métier et de la nécessité d'être polyvalent, il m'a donné l'idée d'essayer de faire du doublage. Il connaissait un ingénieur du son qui travaillait dans un studio de doublage, alors j'y suis allée, et de fil en aiguille je me suis baladée de studio en studio… et j'ai assisté, assisté, assisté... et rencontré les chefs de plateau.
R.S : Prêter sa voix à une autre comédienne, ce n'est pas banal. Ressens-tu parfois ce côté un peu magique ?
I.C : C'est vrai que c'est une sensation très étrange, surtout au début, et quand l'alchimie se fait bien et qu'on se sent "en osmose" avec la comédienne qu'on double, c'est jubilatoire. Cela arrive d'autant mieux quand le personnage est un rôle que l'on suit sur une certaine durée, où la fusion entre soi et l'autre s'améliore au fil du temps, où l'on se sent de plus en plus familier avec lui, jusqu'à avoir la sensation de ne faire qu'un. Et là, c'est le moment de grâce...
R.S : Nous nous sommes rencontrés sur le plateau de la série "ReGenesis" où l'ambiance était très agréable. J'imagine que c'est un point important pour donner le meilleur de soi ?
I.C : Absolument, c'est pour moi essentiel. J'ai besoin d'être dans un climat de confiance et de détente pour donner le meilleur. Concentration et travail sérieux n'impliquent pas d'être dans le stress, bien au contraire. Il ne faut pas oublier que ça doit rester un plaisir avant tout, et quand l'ambiance sur un plateau est chaleureuse et qu'il y a de bonnes ondes, le travail des comédiens n'en est que meilleur à mon avis.
R.S : Tu es également auteur, comment as-tu commencé à faire de l'adaptation ?
I.C : J'ai en effet commencé l'adaptation il y a six ans. J'étais sur un plateau de doublage, j'ai discuté avec l'auteur du texte qui assistait à l'enregistrement, et j'ai eu envie d'essayer. L'écriture en général m'avait toujours tentée, et là c'était l'occasion de m'y initier, et en même temps d'explorer un autre des maillons de la chaîne du doublage. Je trouve d'ailleurs que ces deux activités sont interactives et complémentaires. L'une apporte à l'autre. Etre comédienne m'aide pour l'écriture et le fait d'écrire est un plus quand je suis en plateau. Il se trouve que j'avais fait des études d'anglais à la fac, j'avais donc un acquis qui me rendait la tâche plus facile. J'ai regardé faire cet auteur que j'avais rencontré, été voir des détections, et quand je me suis sentie prête à me lancer, j'y suis allée !
R.S : Peux-tu expliquer en quoi consiste ce travail ?
I.C : On nous donne le DVD en VO, le texte original, la bande de détection... et à nous de jouer ! On s'immerge alors dans l'écriture. On essaie, réessaie et réréessaie chaque phrase. C'est un travail très minutieux qui nécessite de la patience, une grande concentration, et un goût certain pour les mots et le travail de dialogues. Car on doit recréer de nouveaux dialogues, la difficulté consistant à être le plus fidèle possible à l'original tout en étant idiomatique. Il ne faut surtout pas que ça ait l'air "calqué", littéral. Il faut également respecter la contrainte du synchronisme qui ne facilite pas toujours la tâche !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
I.C : Aller au cinéma, voir mes amis, faire du sport, voir des spectacles, la déco, et à mes heures faire la cuisine (c'est tout nouveau, je m'y mets à peine !)
R.S : Merci beaucoup Ilana.
I.C : Merci à toi Reynald !
Interview de novembre 2009
I.C : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu compris que tu serais un jour comédienne ?
I.C : Déjà petite, je m'amusais à faire le clown à la maison, à imiter mes professeurs et certains acteurs que j'aimais. J'aimais "faire le show" et avoir mon public ! Un été, en vacances, j'avais même organisé un spectacle de numéros muets en plein air avec mes camarades. La comédie est donc venue tout naturellement dans mon parcours, comme un hobby au départ, et le hobby a pris de plus en plus le pas sur le reste...
R.S : La formation est-elle une étape primordiale ?
I.C : Je pense qu'elle apporte les bases nécessaires à un comédien, la culture théâtrale minimum, elle permet de savoir quelles sont ses aptitudes et ses préférences artistiques, le(s) registre(s) dans le(s)quel(s) on se sent le plus à l'aise, et la formation permet d'acquérir une technique qui développe le savoir-faire d'un comédien. En ce sens oui, la formation est à recommander, et enrichissante.
R.S : Le doublage est arrivé dans ta vie de quelle façon ?
I.C : Un jour en parlant avec un ami de ce métier et de la nécessité d'être polyvalent, il m'a donné l'idée d'essayer de faire du doublage. Il connaissait un ingénieur du son qui travaillait dans un studio de doublage, alors j'y suis allée, et de fil en aiguille je me suis baladée de studio en studio… et j'ai assisté, assisté, assisté... et rencontré les chefs de plateau.
R.S : Prêter sa voix à une autre comédienne, ce n'est pas banal. Ressens-tu parfois ce côté un peu magique ?
I.C : C'est vrai que c'est une sensation très étrange, surtout au début, et quand l'alchimie se fait bien et qu'on se sent "en osmose" avec la comédienne qu'on double, c'est jubilatoire. Cela arrive d'autant mieux quand le personnage est un rôle que l'on suit sur une certaine durée, où la fusion entre soi et l'autre s'améliore au fil du temps, où l'on se sent de plus en plus familier avec lui, jusqu'à avoir la sensation de ne faire qu'un. Et là, c'est le moment de grâce...
R.S : Nous nous sommes rencontrés sur le plateau de la série "ReGenesis" où l'ambiance était très agréable. J'imagine que c'est un point important pour donner le meilleur de soi ?
I.C : Absolument, c'est pour moi essentiel. J'ai besoin d'être dans un climat de confiance et de détente pour donner le meilleur. Concentration et travail sérieux n'impliquent pas d'être dans le stress, bien au contraire. Il ne faut pas oublier que ça doit rester un plaisir avant tout, et quand l'ambiance sur un plateau est chaleureuse et qu'il y a de bonnes ondes, le travail des comédiens n'en est que meilleur à mon avis.
R.S : Tu es également auteur, comment as-tu commencé à faire de l'adaptation ?
I.C : J'ai en effet commencé l'adaptation il y a six ans. J'étais sur un plateau de doublage, j'ai discuté avec l'auteur du texte qui assistait à l'enregistrement, et j'ai eu envie d'essayer. L'écriture en général m'avait toujours tentée, et là c'était l'occasion de m'y initier, et en même temps d'explorer un autre des maillons de la chaîne du doublage. Je trouve d'ailleurs que ces deux activités sont interactives et complémentaires. L'une apporte à l'autre. Etre comédienne m'aide pour l'écriture et le fait d'écrire est un plus quand je suis en plateau. Il se trouve que j'avais fait des études d'anglais à la fac, j'avais donc un acquis qui me rendait la tâche plus facile. J'ai regardé faire cet auteur que j'avais rencontré, été voir des détections, et quand je me suis sentie prête à me lancer, j'y suis allée !
R.S : Peux-tu expliquer en quoi consiste ce travail ?
I.C : On nous donne le DVD en VO, le texte original, la bande de détection... et à nous de jouer ! On s'immerge alors dans l'écriture. On essaie, réessaie et réréessaie chaque phrase. C'est un travail très minutieux qui nécessite de la patience, une grande concentration, et un goût certain pour les mots et le travail de dialogues. Car on doit recréer de nouveaux dialogues, la difficulté consistant à être le plus fidèle possible à l'original tout en étant idiomatique. Il ne faut surtout pas que ça ait l'air "calqué", littéral. Il faut également respecter la contrainte du synchronisme qui ne facilite pas toujours la tâche !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
I.C : Aller au cinéma, voir mes amis, faire du sport, voir des spectacles, la déco, et à mes heures faire la cuisine (c'est tout nouveau, je m'y mets à peine !)
R.S : Merci beaucoup Ilana.
I.C : Merci à toi Reynald !
Interview de novembre 2009