Agathe Quelquejay
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant garçon, Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë
Langues parlées :
Italien
Doublage
Formation
Stage autour du "Mariage de Figaro", de Beaumarchais, sous la direction de Ladislas Chollat
Stage de doublage au Magasin avec Barbara Delsol, Micky Sebastian, Jean Barney
Ecole Claude Mathieu - Art et techniques de l’acteur - Paris
Classes avec Jean Bellorini, François Beaulieu, Georges Werler, Claude Mathieu, Thomas Bellorini, Xavier Brière
La Théâtrerie, Classe professionnelle du comédien - Bordeaux
Master 1 Arts du spectacle - Département théâtre (mention Bien), Université Michel Montaigne, Bordeaux
Stage de doublage au Magasin avec Barbara Delsol, Micky Sebastian, Jean Barney
Ecole Claude Mathieu - Art et techniques de l’acteur - Paris
Classes avec Jean Bellorini, François Beaulieu, Georges Werler, Claude Mathieu, Thomas Bellorini, Xavier Brière
La Théâtrerie, Classe professionnelle du comédien - Bordeaux
Master 1 Arts du spectacle - Département théâtre (mention Bien), Université Michel Montaigne, Bordeaux
Images
"Hommage à Coco Chanel" vidéo artistique réalisée par Jean-Paul Goude - rôle de Gabrielle Chasnel
"Section de recherches" série télévisée TF1 - rôle de la meurtrière - épisode "Secret défense" réalisé par J-M Thérin
"Mongeville" série télévisée France 3 - épisode "Amicalement meurtre" réalisé par Stéphane Malhuret
"Recrutement à haut risque" moyen métrage TF1 - réalisé par Olivier Chapelle, rôle principal
"Leçon de patience" teasers 1, 2 et 3 réalisés par La Maison du Bonheur, rôle principal. Cultura, Mairie de Bordeaux
"Section de recherches" série télévisée TF1 - rôle de la meurtrière - épisode "Secret défense" réalisé par J-M Thérin
"Mongeville" série télévisée France 3 - épisode "Amicalement meurtre" réalisé par Stéphane Malhuret
"Recrutement à haut risque" moyen métrage TF1 - réalisé par Olivier Chapelle, rôle principal
"Leçon de patience" teasers 1, 2 et 3 réalisés par La Maison du Bonheur, rôle principal. Cultura, Mairie de Bordeaux
Théâtre
"Rossignol à la langue pourrie" de Jehan-Rictus - mise en scène Guy-Pierre Couleau. En création
"Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée" d'Alfred de Musset - mise en scène Xavier Lemaire. Théâtre Essaïon
"Succès reprise" écrit et mis en scène par Hervé Devolder. Avignon 2016, 2017, 2018, & 2019, en tournée
"Les Malheurs de Sophie" adapté par Nicolas Saulais - mise en scène Mathieu Reverdy. Théâtre Essaïon et tournée
"Fêtes galantes" poésies de Paul Verlaine, piano et pantomimes dansantes - mise en scène de Marcelo Guardiola
"La petite sirène" adaptation et mise en scène de Freddy Viau, actuellement en tournée
"Odysseus" spectacle de clown autour de l'Odyssée, d'Homère - mise en scène de Tiphaine Sivade et Solène Cornu
"La belle et la bête" adapté par Marie-José Tyan - mise en scène de Michel Laliberté, actuellement en tournée
"Sacré silence" de Philippe Dorin - mise en scène d'Agathe Quelquejay. Centre d'animation les Halles et tournée
"Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit" de Fabrice Melquiot - mise en scène d'Agathe Quelquejay. Théâtre Essaïon
"Quand tu aimes, il faut partir" Montage de textes divers - mise en scène d'Alexandre Zloto. Ecole Claude Mathieu
"Liliom" de Ferenc Molnar - mise en scène de Jean-Claude Parent. Théâtre en Miettes (Bordeaux)
"Les amoureux" de Carlo Goldoni - mise en scène Manfredi Rutelli. Jeu en italien au festival "Orizzonti" de Chiusi (Italie)
"Deux pantoufles dans une valise" écriture collective - mise en scène Manfredi Rutelli & Luc Cognet. Jeu en italien
au festival de Montepulciano (Italie)
"Les Euménides" d'Eschyle - mise en scène de Luc Cognet. Tournée dans le sud-ouest et en Hongrie
"La conférence des oiseaux" de Jean-Claude Carrière - mise en scène de Luc Cognet. Théâtre de Mont-de-Marsan
"Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée" d'Alfred de Musset - mise en scène Xavier Lemaire. Théâtre Essaïon
"Succès reprise" écrit et mis en scène par Hervé Devolder. Avignon 2016, 2017, 2018, & 2019, en tournée
"Les Malheurs de Sophie" adapté par Nicolas Saulais - mise en scène Mathieu Reverdy. Théâtre Essaïon et tournée
"Fêtes galantes" poésies de Paul Verlaine, piano et pantomimes dansantes - mise en scène de Marcelo Guardiola
"La petite sirène" adaptation et mise en scène de Freddy Viau, actuellement en tournée
"Odysseus" spectacle de clown autour de l'Odyssée, d'Homère - mise en scène de Tiphaine Sivade et Solène Cornu
"La belle et la bête" adapté par Marie-José Tyan - mise en scène de Michel Laliberté, actuellement en tournée
"Sacré silence" de Philippe Dorin - mise en scène d'Agathe Quelquejay. Centre d'animation les Halles et tournée
"Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit" de Fabrice Melquiot - mise en scène d'Agathe Quelquejay. Théâtre Essaïon
"Quand tu aimes, il faut partir" Montage de textes divers - mise en scène d'Alexandre Zloto. Ecole Claude Mathieu
"Liliom" de Ferenc Molnar - mise en scène de Jean-Claude Parent. Théâtre en Miettes (Bordeaux)
"Les amoureux" de Carlo Goldoni - mise en scène Manfredi Rutelli. Jeu en italien au festival "Orizzonti" de Chiusi (Italie)
"Deux pantoufles dans une valise" écriture collective - mise en scène Manfredi Rutelli & Luc Cognet. Jeu en italien
au festival de Montepulciano (Italie)
"Les Euménides" d'Eschyle - mise en scène de Luc Cognet. Tournée dans le sud-ouest et en Hongrie
"La conférence des oiseaux" de Jean-Claude Carrière - mise en scène de Luc Cognet. Théâtre de Mont-de-Marsan
Interview
R.S : Bonjour Agathe.
A.Q : Bonjour Reynald. Merci de m’accueillir.
R.S : Est-ce que, lorsque tu as débarqué à Paris à 21 ans, c’était une sorte de bond dans l’inconnu un peu stressant ou bien avais-tu déjà bien balisé le terrain ?
A.Q : C’était un petit peu des deux. Dès ma majorité, j’ai été encouragée à y partir mais l’agitation parisienne me terrifiait, je ne connaissais personne sur place et j’avais peur de ce que je ne connaissais pas. À l’époque, j’habitais à Bordeaux et j’avais déjà commencé à travailler en tant que comédienne. Je jouais pour une compagnie professionnelle, j’avais un joli appartement dans le centre ville, des amis et de la famille. A 20 ans j’avais déjà la sensation d’être installée et ça, c’était impossible pour moi. Paris me semblait être une étape incontournable dans mon parcours, les gens disaient "C’est là que ça se passe, tu dois y partir !". Alors à 21 ans, j’ai fait ma valise et j’ai débarqué à la capitale, dans cet inconnu un peu stressant que tu évoques si bien.
R.S : Qu’est-ce qui a motivé ton choix de l’école Claude Mathieu ?
A.Q : C’est Jean-Claude Parent, mon professeur au Théâtre en Miettes, à Bordeaux, qui fut le premier à m’en avoir parlé. L’école Claude Mathieu cochait toutes les cases : petite structure, très bonne réputation, professeurs proches de leurs élèves, apprentissage varié, directeur présent et exceptionnel de gentillesse et d’expérience. J’avais besoin d’une école qui valorise le travail de troupe, le comédien et l’être humain et j’ai été bien servie. "Tant vaut l’homme, tant vaut le comédien", phrase de Louis Jouvet, prône dans le hall de l’école.
R.S : Tu as été "intervenante auprès de diverses entreprises". En quoi cela consiste-t-il ?
A.Q : J’ai été embauchée par une banque pour monter un spectacle avec quelques banquiers volontaires et passionnés de théâtre. Nous répétitions une à deux fois par semaine, sur leur pause déjeuner. C’était passionnant. Ils ont présenté leur travail au Palais-Royal pour une représentation unique. Puis, durant une année, je suis intervenue dans une maison de retraite. Je partais à la rencontre de nos anciens, un magnéto à la main, et je leur demandais de me raconter leur histoire. À partir de ces témoignages, une amie et moi avons créé des marionnettes et monté un spectacle pour leur rendre hommage. C’était très émouvant.
R.S : Et tu es "directrice artistique". Mais dans quel domaine ?
A.Q : Dans le domaine théâtral. J’ai d’abord eu ma compagnie pendant plusieurs années, j’assiste désormais Mathieu Reverdy dans la Compagnie des Suricates.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
A.Q : En allant au théâtre. Et notamment en allant applaudir En attendant Godot, mis en scène par Jean-Claude Sachot, avec des comédiens magnifiques dont Vincent Violette. Nous avons échangé autour du doublage, il m’a très gentiment proposé de venir assister, il m’a fait passer un essai et j’ai adoré ça. J’ai alors suivi une formation au Magasin, où j’ai eu la chance de rencontrer Micky Sebastian, qui a été d’un immense soutien.
R.S : Etait-ce une branche de la profession à laquelle tu t’intéressais avant cela ?
A.Q : Je me suis toujours intéressée à la voix. C’est un outil merveilleux. Petite, je regardais en boucle Madame Doubtfire, Robin Williams y joue un personnage qui "fait des voix". Je trouvais ça très drôle et je n’ai compris que très tard que c’était un métier à part entière, je n’en mesurais pas toute la rigueur.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
A.Q : Je m’occupe de mon petit garçon, c’est le plus joli loisir qu’il m’ait été donné de pratiquer jusqu’à maintenant. Et puis je file au cinéma, au musée ou au théâtre dès que j’en ai l’occasion.
R.S : Merci beaucoup Agathe.
A.Q : Merci beaucoup à toi Reynald. Très heureuse.
Interview de novembre 2023
A.Q : Bonjour Reynald. Merci de m’accueillir.
R.S : Est-ce que, lorsque tu as débarqué à Paris à 21 ans, c’était une sorte de bond dans l’inconnu un peu stressant ou bien avais-tu déjà bien balisé le terrain ?
A.Q : C’était un petit peu des deux. Dès ma majorité, j’ai été encouragée à y partir mais l’agitation parisienne me terrifiait, je ne connaissais personne sur place et j’avais peur de ce que je ne connaissais pas. À l’époque, j’habitais à Bordeaux et j’avais déjà commencé à travailler en tant que comédienne. Je jouais pour une compagnie professionnelle, j’avais un joli appartement dans le centre ville, des amis et de la famille. A 20 ans j’avais déjà la sensation d’être installée et ça, c’était impossible pour moi. Paris me semblait être une étape incontournable dans mon parcours, les gens disaient "C’est là que ça se passe, tu dois y partir !". Alors à 21 ans, j’ai fait ma valise et j’ai débarqué à la capitale, dans cet inconnu un peu stressant que tu évoques si bien.
R.S : Qu’est-ce qui a motivé ton choix de l’école Claude Mathieu ?
A.Q : C’est Jean-Claude Parent, mon professeur au Théâtre en Miettes, à Bordeaux, qui fut le premier à m’en avoir parlé. L’école Claude Mathieu cochait toutes les cases : petite structure, très bonne réputation, professeurs proches de leurs élèves, apprentissage varié, directeur présent et exceptionnel de gentillesse et d’expérience. J’avais besoin d’une école qui valorise le travail de troupe, le comédien et l’être humain et j’ai été bien servie. "Tant vaut l’homme, tant vaut le comédien", phrase de Louis Jouvet, prône dans le hall de l’école.
R.S : Tu as été "intervenante auprès de diverses entreprises". En quoi cela consiste-t-il ?
A.Q : J’ai été embauchée par une banque pour monter un spectacle avec quelques banquiers volontaires et passionnés de théâtre. Nous répétitions une à deux fois par semaine, sur leur pause déjeuner. C’était passionnant. Ils ont présenté leur travail au Palais-Royal pour une représentation unique. Puis, durant une année, je suis intervenue dans une maison de retraite. Je partais à la rencontre de nos anciens, un magnéto à la main, et je leur demandais de me raconter leur histoire. À partir de ces témoignages, une amie et moi avons créé des marionnettes et monté un spectacle pour leur rendre hommage. C’était très émouvant.
R.S : Et tu es "directrice artistique". Mais dans quel domaine ?
A.Q : Dans le domaine théâtral. J’ai d’abord eu ma compagnie pendant plusieurs années, j’assiste désormais Mathieu Reverdy dans la Compagnie des Suricates.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
A.Q : En allant au théâtre. Et notamment en allant applaudir En attendant Godot, mis en scène par Jean-Claude Sachot, avec des comédiens magnifiques dont Vincent Violette. Nous avons échangé autour du doublage, il m’a très gentiment proposé de venir assister, il m’a fait passer un essai et j’ai adoré ça. J’ai alors suivi une formation au Magasin, où j’ai eu la chance de rencontrer Micky Sebastian, qui a été d’un immense soutien.
R.S : Etait-ce une branche de la profession à laquelle tu t’intéressais avant cela ?
A.Q : Je me suis toujours intéressée à la voix. C’est un outil merveilleux. Petite, je regardais en boucle Madame Doubtfire, Robin Williams y joue un personnage qui "fait des voix". Je trouvais ça très drôle et je n’ai compris que très tard que c’était un métier à part entière, je n’en mesurais pas toute la rigueur.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
A.Q : Je m’occupe de mon petit garçon, c’est le plus joli loisir qu’il m’ait été donné de pratiquer jusqu’à maintenant. Et puis je file au cinéma, au musée ou au théâtre dès que j’en ai l’occasion.
R.S : Merci beaucoup Agathe.
A.Q : Merci beaucoup à toi Reynald. Très heureuse.
Interview de novembre 2023