Carole Gioan
Doublage
Voix
Documentaire
Spawn of Jaws
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Crédit Agricole
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Jacques Vabre
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Pim’s de LU
Formation
Atelier Blanche Salant & Paul Weaver
Cours Jacqueline Duc
Chant :
Mezzo Soprano
Techniques vocales et Chant :
Jazz- Polyphonies - Tamia Valmont
Théâtre :
Dialoguer avec l'acteur- Dominique Boissel- Théâtre de la tempête
Le jeu Masqué- Luis Jaime Cortez- Théâtre Hibou
Clown :
Jean-Claude Cotillard, Michel Dallaire, Alexandre Pavlata, Gabriel Chamé, Elise Ouvrier Buffet. Ecole Le Samovar
Stages :
Studio Pygmalion –Pascal-Emmanuel Luneau
Mehdi Charef – Maya Serulla
Thomas Richard’s – Mario Biagini
Zygmunt Molik-Guy Freixe
Alain Prioul
Cours Jacqueline Duc
Chant :
Mezzo Soprano
Techniques vocales et Chant :
Jazz- Polyphonies - Tamia Valmont
Théâtre :
Dialoguer avec l'acteur- Dominique Boissel- Théâtre de la tempête
Le jeu Masqué- Luis Jaime Cortez- Théâtre Hibou
Clown :
Jean-Claude Cotillard, Michel Dallaire, Alexandre Pavlata, Gabriel Chamé, Elise Ouvrier Buffet. Ecole Le Samovar
Stages :
Studio Pygmalion –Pascal-Emmanuel Luneau
Mehdi Charef – Maya Serulla
Thomas Richard’s – Mario Biagini
Zygmunt Molik-Guy Freixe
Alain Prioul
Auteur
Cycle Théâtral. Aleph Écriture- Laurence Faure et Sylvie Chenus
Création "Demain, c'est où"
Création "Demain, c'est où"
Cirque
Trapèze Fixe-Ruban. Atelier Fratellini -Marina Golovinskaia
Courts-métrages
"Un Jour ou l'Autre" réalisé par Luc Sonzogni, dans le rôle de Cathy
"Les Sports d'Hiver" réalisé par Fabien Lavaux, dans le rôle de France (1er rôle)
"L'Envol de Swan" réalisé par Raphaël Mantel, dans le rôle de Swan (1er rôle)
"Les Enchères" réalisé par Ulrich Niko, dans le rôle de Clara (1er rôle)
"Up and down" réalisé par H. Tostivint, dans le rôle de Myriam
"Aude, Paul et Virginie" réalisé par A. Gueldry, dans le rôle de Virginie (1er rôle)
"Un ange passe" réalisé par S. Voisin, dans le rôle de l'ange (1er rôle)
"Les Sports d'Hiver" réalisé par Fabien Lavaux, dans le rôle de France (1er rôle)
"L'Envol de Swan" réalisé par Raphaël Mantel, dans le rôle de Swan (1er rôle)
"Les Enchères" réalisé par Ulrich Niko, dans le rôle de Clara (1er rôle)
"Up and down" réalisé par H. Tostivint, dans le rôle de Myriam
"Aude, Paul et Virginie" réalisé par A. Gueldry, dans le rôle de Virginie (1er rôle)
"Un ange passe" réalisé par S. Voisin, dans le rôle de l'ange (1er rôle)
Danse
Claquettes - Victor Cuno
Lectures spectacles
"Répétitions mouvementées" de Danièle Gasiglia-Laster
Mise en scène
"Demain, c'est où" Théâtre Le Colombier (Cordes/Ciel)
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"Madame D- Leclerc" réalisé par Olivier Babinet, dans le rôle de Madame D
Théâtre
"Demain, c'est où" Théâtre Le Colombier (Cordes/Ciel)
"Anatomie Titus Andronicus" Heiner Müller- Ruben Morgado- La Cartoucherie de Vincennes
"Anarchie en Bavière" R.W Fassbinder -Fanny Gayard- La Cartoucherie de Vincennes
"Répétitions mouvementées" de Danièle Gasiglia
"L'intervention" de victor Hugo et mise en scène de Jean-Paul Zenacker, dans le rôle d'Eurydice
"Le roi lear" de W. Shakespeare et mise en scène d'A. Kaleci, dans le rôle de Regan
"Les bonnes" de J. Genêt et mise en scène de Michel Figueri, dans le rôle de Claire
"La nuit des rois" de W. Shakespeare et mise en scène de G. Freixe, dans le rôle de Viola
"Les trois soeurs" de A. Tchekhov et mise en scène de E. Beysin, dans le rôle d'Irina
"La Cerisaie" de Tchekhov et mise en scène de Marie Yven, dans le rôle de Varia
"Anatomie Titus Andronicus" Heiner Müller- Ruben Morgado- La Cartoucherie de Vincennes
"Anarchie en Bavière" R.W Fassbinder -Fanny Gayard- La Cartoucherie de Vincennes
"Répétitions mouvementées" de Danièle Gasiglia
"L'intervention" de victor Hugo et mise en scène de Jean-Paul Zenacker, dans le rôle d'Eurydice
"Le roi lear" de W. Shakespeare et mise en scène d'A. Kaleci, dans le rôle de Regan
"Les bonnes" de J. Genêt et mise en scène de Michel Figueri, dans le rôle de Claire
"La nuit des rois" de W. Shakespeare et mise en scène de G. Freixe, dans le rôle de Viola
"Les trois soeurs" de A. Tchekhov et mise en scène de E. Beysin, dans le rôle d'Irina
"La Cerisaie" de Tchekhov et mise en scène de Marie Yven, dans le rôle de Varia
Interview
R.S : Bonjour Carole.
C.G : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu ressenti pour la première fois ta passion pour la comédie ?
C.G : Le jour où je pourrai répondre définitivement, je n'aurai probablement plus le même feu intérieur. Je me souviens avoir été fascinée par "The Kid". Je n'avais pas cinq ans et j'avais demandé : "Pourquoi la mère du Kid reçoit toutes ces fleurs ?".
Mon père m'avait répondu : "Parce que c'est une star". Alors je voulais être une star ! Cinq ans plus tard, j'ai fait mes premiers pas devant la caméra. J'incarnais la fille d'un Cathare engagé dans la croisade des Albigeois, dans un court-métrage. Cette expérience m'a entraînée vers mon premier cours de théâtre et ma première représentation publique des "Femmes Savantes", dans le rôle d'Henriette.
R.S : Après cette révélation, il y a la concrétisation et le chemin n'est certainement pas si facile ?
C.G : Pas facile, oui ! Après le Bac, finit le rêve ! "Tu dois faire des études ma fille !". Je quitte Albi et ma petite troupe, pour une longue traversée du désert : devenir "nez" ! De retour à Paris je retrouve le vrai parfum qui m'anime, avec Jacqueline Duc, Blanche Salant, et puis cette expérience inoubliable au Workcenter de Jerzy Grotowski (à Pontdera) dirigé par Thomas Richards. Mais les projets intéressants m'aident à avancer et à traverser les périodes plus dures !
R.S : Lorsque tu es sur scène, la communion avec le public est-elle si intense qu'on le dit ?
C.G : Tout dépend de ce qu'on lui donne. Ma vérité peut être différente de la conception populaire de la vérité. Il est beaucoup plus facile pour le spectateur de trouver dans une pièce ce qu'il sait déjà. Mais lorsque cette vérité est partagée et que l'on s'oublie soi-même pour capter toute l'énergie présente, pour donner une partie de soi, alors on devient léger comme l'air, on fusionne avec le public, c'est un moment sacré.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
C.G : J'ai tout simplement ouvert les grandes portes battantes des studios Dubbing Brothers et j'ai observé le travail des comédiens à la barre. Puis j'ai passé des essais, et Martine Meirhaeghe, Emmanuel Jacomy, Patrick Floersheim, Thierry Wermuth, Vincent Violette, m'ont donné mes premières lignes.
R.S : Est-ce effrayant de se retrouver derrière la barre au début ?
C.G : La première fois, oui. Sur scène on est entier ! A la barre on est une voix. Et on ne peut pas tricher avec sa voix. Tout y passe : les émotions, le trac...
R.S : Quel sentiment as-tu lorsque tu prêtes ta voix à une comédienne étrangère ?
C.G : C'est pour moi un sentiment très agréable. C'est un jeu. Comme si on devenait "marionnettiste de la voix". Le personnage est déjà animé et il faut lui redonner toute son énergie en respectant sa façon de bouger, d'ouvrir la bouche, de rire, de pleurer. C'est un travail très excitant !
R.S : Est-ce compliqué de respecter un rôle déjà joué ?
C.G : La langue originale peut être dans certains cas une difficulté (l'allemand par exemple ; il y a beaucoup d'appuis). Cela demande une grande écoute et une rapidité à intégrer tous les paramètres inhérents au personnage et la situation : le rythme, le ton, le lieu (intérieur -extérieur), l'enjeu, les rapports entre les personnages...
R.S : En-dehors de ton métier, quelles sont tes autres passions ?
C.G : Partir en vadrouille avec mes enfants, faire de bons tagines, rêvasser dans un beau jardin en écoutant Mozart.
R.S : Merci beaucoup Carole.
C.G : C'est moi qui te remercie Reynald.
Interview d'avril 2008
C.G : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu ressenti pour la première fois ta passion pour la comédie ?
C.G : Le jour où je pourrai répondre définitivement, je n'aurai probablement plus le même feu intérieur. Je me souviens avoir été fascinée par "The Kid". Je n'avais pas cinq ans et j'avais demandé : "Pourquoi la mère du Kid reçoit toutes ces fleurs ?".
Mon père m'avait répondu : "Parce que c'est une star". Alors je voulais être une star ! Cinq ans plus tard, j'ai fait mes premiers pas devant la caméra. J'incarnais la fille d'un Cathare engagé dans la croisade des Albigeois, dans un court-métrage. Cette expérience m'a entraînée vers mon premier cours de théâtre et ma première représentation publique des "Femmes Savantes", dans le rôle d'Henriette.
R.S : Après cette révélation, il y a la concrétisation et le chemin n'est certainement pas si facile ?
C.G : Pas facile, oui ! Après le Bac, finit le rêve ! "Tu dois faire des études ma fille !". Je quitte Albi et ma petite troupe, pour une longue traversée du désert : devenir "nez" ! De retour à Paris je retrouve le vrai parfum qui m'anime, avec Jacqueline Duc, Blanche Salant, et puis cette expérience inoubliable au Workcenter de Jerzy Grotowski (à Pontdera) dirigé par Thomas Richards. Mais les projets intéressants m'aident à avancer et à traverser les périodes plus dures !
R.S : Lorsque tu es sur scène, la communion avec le public est-elle si intense qu'on le dit ?
C.G : Tout dépend de ce qu'on lui donne. Ma vérité peut être différente de la conception populaire de la vérité. Il est beaucoup plus facile pour le spectateur de trouver dans une pièce ce qu'il sait déjà. Mais lorsque cette vérité est partagée et que l'on s'oublie soi-même pour capter toute l'énergie présente, pour donner une partie de soi, alors on devient léger comme l'air, on fusionne avec le public, c'est un moment sacré.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
C.G : J'ai tout simplement ouvert les grandes portes battantes des studios Dubbing Brothers et j'ai observé le travail des comédiens à la barre. Puis j'ai passé des essais, et Martine Meirhaeghe, Emmanuel Jacomy, Patrick Floersheim, Thierry Wermuth, Vincent Violette, m'ont donné mes premières lignes.
R.S : Est-ce effrayant de se retrouver derrière la barre au début ?
C.G : La première fois, oui. Sur scène on est entier ! A la barre on est une voix. Et on ne peut pas tricher avec sa voix. Tout y passe : les émotions, le trac...
R.S : Quel sentiment as-tu lorsque tu prêtes ta voix à une comédienne étrangère ?
C.G : C'est pour moi un sentiment très agréable. C'est un jeu. Comme si on devenait "marionnettiste de la voix". Le personnage est déjà animé et il faut lui redonner toute son énergie en respectant sa façon de bouger, d'ouvrir la bouche, de rire, de pleurer. C'est un travail très excitant !
R.S : Est-ce compliqué de respecter un rôle déjà joué ?
C.G : La langue originale peut être dans certains cas une difficulté (l'allemand par exemple ; il y a beaucoup d'appuis). Cela demande une grande écoute et une rapidité à intégrer tous les paramètres inhérents au personnage et la situation : le rythme, le ton, le lieu (intérieur -extérieur), l'enjeu, les rapports entre les personnages...
R.S : En-dehors de ton métier, quelles sont tes autres passions ?
C.G : Partir en vadrouille avec mes enfants, faire de bons tagines, rêvasser dans un beau jardin en écoutant Mozart.
R.S : Merci beaucoup Carole.
C.G : C'est moi qui te remercie Reynald.
Interview d'avril 2008