R.S : Bonjour Franck.

F.C : Bonjour à vous aussi.

R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?

F.C : J'ai été repéré par Claude Pieplu au concours de la classe libre chez Florent. Et il m'a fait jouer avec lui 600 fois la pièce de Marc Perrier : "Six heures au plus tard", pièce à deux personnages. C'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier. Merci Claude.

R.S : Est-ce différent de jouer devant une caméra par rapport à la scène ?

F.C : Quand on posait la question à Jean-Paul Belmondo, il répondait "C'est comme si vous me demandiez  si je préfère ma mère ou mon père". Ce n'est pas la même chose, mais elles font partie du métier. En sachant qu'au théâtre c'est du direct sans filet.

R.S : Vous avez joué dans des séries à succès comme "Une femme d'honneur", "Une famille formidable"... est-ce que cela a changé vos rapports avec le public ?

F.C : Oui, les gens me reconnaissent dans la rue et ils ont toujours un mot gentil. C'est très agréable.

R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?

F.C : Je passais des essais pour une série télé avec Philippe Caroit, et ils m'ont fait mariner pendant un mois. Le casting director m'a alors proposé, comme une consolation, de venir assister à une séance de doublage. Elle m'a formé et au bout d'un mois elle m'a dit : "Tu es prêt". Et elle m'a présenté à Jacques Ebner. C'était parti. Merci Béatrice Delfe.

R.S : Est-ce difficile de s'adapter au jeu d'un autre comédien ?

F.C : Quand il est bon non ! Quand il est mauvais...

R.S : Vous avez doublé certains comédiens sur la durée, est-ce plaisant de les retrouver ?

F.C : Oui. Comme eux on prend de l'âge, mais on respire pareil. Oui c'est sympa d'avoir des comédiens que l'on double depuis longtemps.

R.S : Qu'est-ce pour vous, être comédien ?

F.C : C'est simple .C'est quelqu'un à qui on parle, qui écoute et qui répond.

R.S : Quelles sont vos passions ?

F.C : Le jardinage, le bricolage, la lecture, les voyages. J'ai beaucoup voyagé avec ce métier, dans le monde entier.

R.S : Merci beaucoup Franck.

F.C : Merci à vous.

Interview de mars 2012